Titre : | Imaginer lavenir du travail - Quatre types dorganisation du travail à lhorizon 2030 |
Auteurs : | Salima BENHAMOU |
Type de document : | Étude, rapport |
Editeur : | France Stratégie, 2017 |
Collection : | Document de travail |
Pagination : | 44 p. |
Index. décimale : | 14.5 (marché travail) |
Descripteurs : | |
Résumé : |
Une façon novatrice daborder la question du travail de demain consiste à interroger les modes dorganisation des entreprises. Ces formes dorganisation ont contribué à façonner le monde daujourdhui, et leur évolution est porteuse de profonds changements à la fois pour les travailleurs, pour léconomie et pour la société dans son ensemble.
Lavenir du travail peut largement se lire dans les mutations de lorganisation du travail. Ce qui a marqué lentrée dans la révolution industrielle, cest moins la diffusion des machines que la généralisation de la division des tâches, laquelle annonçait lavènement du travail de masse. De même, cest dabord le déclin du taylorisme dans les années 1970 qui a signalé la sortie de lère industrielle. Mais pour quelles raisons les entreprises décident-elles de changer leur organisation du travail ? Essentiellement pour gagner en performance dans un contexte donné. Si la parcellisation des tâches sest imposée, cest parce quelle permettait de produire plus et à moindre coût. Une organisation du travail performante est non seulement un gage dadaptation à lenvironnement économique, mais aussi un moyen de créer de nouveaux marchés et de simposer comme le leader sur son segment. À linverse, le mode dorganisation retenu est aussi tributaire des possibilités technologiques existantes et du niveau de formation de la main-doeuvre. La division des tâches a certes accru la performance mais ladoption des machines industrielles a permis de pousser le modèle jusquà sa limite : cest ainsi que lon est passé de la petite manufacture dépingles chère à Adam Smith aux gigantesques lignes dassemblage mises en oeuvre par Henry Ford. De même, la décomposition du travail en tâches simples et la restriction de lautonomie des salariés pouvaient paraître adéquates dans un contexte de faible niveau déducation, mais à mesure que ce niveau sélève, les entreprises peuvent donc doivent introduire des formes dorganisation plus complexes, faisant appel à linitiative et aux capacités cognitives des travailleurs. (résumé éditeur) |
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