Résumé :
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Les mutations du travail questionnent le maintien en santé des dirigeants. Confrontés aux injonctions contradictoires, aux impératifs de productivité et aux exigences de conformation subjective, ces professionnels risquent une perte dautorité dans lexercice de leur pouvoir. Les directeurs de maisons darrêt éprouvent cette intensification du travail qui pénètre à lintérieur des murs : suractivité dispersive, logique gestionnaire et managérialisation du métier réduisent leurs marges de manuvre. La commission de discipline, présidée par le directeur, est le lieu paradigmatique dexercice dun pouvoir contraint qui paradoxalement lui échappe. Une riposte par lexercice dune présidence créative reste alors possible : la subversion du sale boulot en bel ouvrage peut redonner une légitimité à lautorité. (résumé éditeur)
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