Titre : | Accords de compétitivité. Le défi du maintien dans l'emploi (2013) |
Auteurs : | Elodie SARFATI ; Stéphanie MAURICE ; Rozenn LE SAINT |
Type de document : | Article |
Dans : | Entreprise & Carrières (n° 1132 19/02/2013) |
Pagination : | pp. 22-29 |
Descripteurs : |
COMPETITIVITE ENTREPRISE 31006 |
Résumé : | Les entreprises n'ont pas attendu l'ANI du 11 janvier pour négocier des accords de compétitivité. Dans quelles circonstances le font-elles ? Quelles mesures adoptent-elles ? *Avec quels objectifs de maintien dans l'emploi ? Sur le terrain, les situations sont multiples. Un cadre légal pour les accords de maintien dans l'emploi. Contreparties, licenciements... la loi reprend les grands principes définis dans l'ANI. Sevelnord : un accord précurseur chez les constructeurs automobiles. La filiale de PSA, spécialisée dans les véhicules utilitaires, a mis à plat son organisation du travail, avec gel des salaires et flexibilité accrue. En contreparite, elle s'est engagée à ne pas mettre en place de PSE pendant trois ans. Plastic Omnium Composites : le site ardéchois sauve les meubles. Direction et syndicats sont convenus d'une modération salariale et d'une réorganisation du temps de travail pour maintenir l'activité à Saint-Désirat. Mais le PSE annoncé antérieurement reste, lui, d'actualité. AGC France : la modération salariale pendant deux ans, gage d'adaptabilité. Chez le fabricant de verre industriel, la négociation de mesures de compétitivité s'est finalement traduite par un plan de modération salariale. En jeu : des investissements et l'image des usines françaises vis-à-vis des instances dirigeantes du groupe. Brittany Ferries : le bras de fer continue. Pour plus de la moitié du personnel, l'accord-cadre compétitivité-emploi proposé par la direction reste en suspens. Des points sur les conditions de l'annualisation du temps de travail sont encore à éclaircir. Chomarat Textile Industries : un passage à 32 heures pour réduire le PSE. Dans cette entreprise ardéchoise, les syndicats ont proposé de revoir à la baisse le salaire et le temps de travail pour limiter le nombre de postes supprimés. |