Résumé :
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La loi de modernisation sociale de 2002 donne désormais le droit au candidat à la VAE de faire valoir son expérience bénévole. Cette nouvelle possibilité n'est pourtant pas si facilement applicable dans les faits, l'expérience professionnelle étant encore dominante. Cela a donc amené l'auteur à poser la question de la valorisation sociale de l'expérience bénévole dans le dispositif de VAE, en interrogeant les pratiques et les enjeux. La problématique qui a été retenue, s'est centrée sur les accompagnateurs dans sa dimension la plus large, pour chercher à comprendre comment ces derniers pouvaient valoriser l'expérience bénévole des accompagnateurs et/ou leurs représentations sur le bénévolat pouvaient avoir une influence sur cette relation. C'est à partir de ces hypothèses et d'une démarche inductive, que des entretiens semi-directifs ont été menés auprès d'accompagnés et d'accompagnateurs du processus de VAE. Ils ont permis de faire des liens avec les concepts développés : d'expérience, de bénévolat et de représentations sociales. Cette recherche a mis en évidence l'importance de la relation qui est caractérisée par un échange de savoirs, de part et d'autres. Elle laisse ainsi une grande place aux relations humaines, donc aux affects et aux représentations conscientes ou non. Toutefois, l'accompagnateur doit rester vigilant et adopter une posture distanciée et neutre. Il dispose alors d'outils pour garantir son professionnalisme comme la codification des expériences, les temps de réflexion ainsi que le recours au cadre réglementaire. Ce mémoire a été réalisé dans le cadre du Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées "Stratégie et ingénierie en formation d'adultes". [D'après le résumé de l'auteure.].
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