Résumé :
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Cet article étudie le rôle de la légisdlation relative à la restructuration d'entreprise dans le cadre de l'insolvabilité du constructeur automobile britannique MG Rover en 2005. Lorsque Rover a été confronté à une acquisition par la société de capital-risque Alchemy en 2000, les lois accordant aux travailleurs et à leurs représentants des droits d'information et de consultation ont semblé jouer un rôle important dans le succès d'un acquéreur rival, le consortium Phoenix, qui représentait les intérêts des salariés et de la région. L'insolvabilité ultérieure de Rover peut laisser croire que cette expérience de gouvernance d'entreprise basée sur les parties prenantes était vouée à l'échec dès le départ. L'article suggère au contraire, que la stratégie orientée sur les parties prenantes n'a pas été mise en oeuvre de manière effective par Phoenix après sa reprise de Rover et qu'on a ainsi laissé passer l'occasion de démontrer que l'implication du personnel pouvait aboutir à un réel partenariat industriel. L'intérêt de cet article est aussi de démontrer que, dans les discussions relatives à la corporate governance en Europe, des dispositions reconnaissant des droits de vote aux représentants des salariés en cas de reprise lors des restructurations, pourraient représenter une étape considérable vers la mise en place d'alternatives favorables à l'emploi en Europe. D'après le résumé de l'auteur.].
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