| Titre : | Trajectoires sociales et professionnelles des ingénieurs du CNAM : La porte est petite mais elle reste ouverte (2003) |
| Auteurs : | Sophie DIVAY ; Charles GADEA ; François POTTIER ; Amine REZRAZI |
| Type de document : | Article |
| Dans : | ACTUALITÉ DE LA FORMATION PERMANENTE (n° 187 01/11/2003) |
| Pagination : | pp. 32-34 |
| Descripteurs : | |
| Résumé : | Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) anime la première des filières de formation continue menant au diplôme d'ingénieur. Elle constitue un réel facteur de promotion professionnelle, souligne une équipe de chercheurs (Sophie Divay et Charles Gadea, du centre associé au Céreq de Rouen, François Pottier, du Cnam, et Amine Rezrazi, de l'Université de Rouen). Exploitant des données statistiques, ils montrent que les diplômés du Cnam ont 90 % de chances d'accéder au statut d'ingénieur ou cadre, avec une nette progression de salaire. Dix ans après l'obtention du diplôme, ils perçoivent en moyenne un salaire supérieur à ceux issus de la formation initiale (car ils disposent par surcroît de leur expérience). Mais ensuite, la tendance s'inverse, et même, s'ils se replient sur les dimensions techniques au détriment du management, ils peuvent être fortement distanciés. Dans les entreprises qui attendent du cadre d'être un "expert universel" capable de tout résoudre, seuls les diplômés des écoles renommées obtiennent de hautes responsabilités. Il reste que la hiérarchie des écoles n'est pas un mécanisme inexorablement défavorable aux filières de formation continue. |
| Note de contenu : | Cet article fait partie du dossier "Accompagner et former les cadres". |
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