Résumé :
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Ce numéro est consacré aux relations entre les professions et le savoir. Le débat est ouvert par Mike Saks, qui livre une réflexion sur les limites du courant néo-wéberien actuellement dominant dans lka sociologie anglo-américaine des professions. Julia Evetts invite à élargir le champ de l'étude des professions, noin seulement vers une gamme plus vastye de groupes professionnels, mais aussi au-delà de la notion de marché fermé. Charles Gadéa, de son côté, remarque que le développement des groupes professionnels a suivi en France un cours différent du contexte anglo-américain et en analyse les implications pour la sociologie des professions dans l'hexagone. Passant des théories générales vers une étude de cas plus empirique, diverses contributions dressent également un bilan des changements qui affectent la position et le rôle des cadres français dans la production et la gestion des connaissances. D'autres analysent les implications du changement organisationnel sur les discours concernant la compétence professionnelle.
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